Après une année aussi difficile, inattendue et compliquée que 2020, comment se fixer des priorités ? Comment dépasser ces vœux pieux très souvent abandonnés dès le mois de février ? Et passer à de bonnes résolutions utiles en 2021, avec des objectifs réalistes ?
S’affirmer en tant que femme, un combat dès l’adolescence
Depuis 2017, les mouvements successifs de #metoo, #balancetonporc et autres #bodypositive luttent partout dans le monde pour l’affirmation des femmes. Mais il s’agit de mouvements globaux, revendicatifs et qui cohabitent avec des problématiques plus enfouies. En effet, s’affirmer en tant que femme pose la question de constructions mentales et comportementales ancrées. Avant de pouvoir s’affirmer, il convient donc de se demander pourquoi c’est si difficile pour la grande majorité des femmes. Et d’ensuite envisager ce que l’on peut faire pour augmenter sa confiance en soi dès le plus jeune âge.
La puberté des filles, glas de leur confiance
Vous souvenez-vous de la petite fille que vous étiez ? Prête à conquérir le monde ? Gaie et confiante, avec des copines, des rêves plein la tête et la joie au cœur ? Et savez-vous quand elle a fait place à l’adolescente timide, voire renfermée, incapable d’aller vers les autres et de s’affirmer en classe ? Laquelle vous domine aujourd’hui ?
Une étude américaine éclairante pour la société contemporaine
Des journalistes américaines se sont intéressées de près au basculement de la confiance en soi que semble entraîner la puberté chez les filles. Katty Kay, Claire Shipman et JillEllyn Riley ont écrit un ouvrage d’enquête intitulé « The Confidence Code For Girls – Taking Risks, Messing Up, & Becoming Your Amazingly Imperfect, Totally Powerful Self ». Les résultats de leur étude sont édifiants. Elles ont travaillé sur un échantillon représentatif de 1 300 filles, âgées de 8 à 18 ans, auxquelles elles ont demandé d’évaluer sur une échelle de 0 à 10 leur confiance en elles. Or, entre 8 et 14 ans, la moyenne des réponses des filles est passée de 8,5 à 6, soit une baisse de 30%. Et ce sentiment a tendance à s’installer jusqu’à et pendant l’âge adulte, les empêchant de s’affirmer en tant que femme.
Rumination et perfectionnisme, les ennemis féminins de la confiance
Les auteures de l’étude se sont attachées à découvrir les causes de cette chute de la confiance entre la préadolescence et l’adolescence des filles. Celles-ci sont en effet plus sujettes à ce que les psychologues appellent la rumination. Ainsi l’habitude de s’attarder sur les sentiments négatifs est-elle plus féminine que masculine. La conséquence en est dramatique. Les filles deviennent plus -trop ? – prudentes et évitent les risques. S’ajoute à ce repli un encouragement de toute la société – parents et professeurs – au comportement perfectionniste et conformiste des filles. Laquelle d’entre les femmes n’a pas été valorisée d’un « c’est bien, tu es sage » ou « elle est très sérieuse et fait ce qu’on lui demande » ? Mais ce perfectionnisme exclut la prise de risque en la dévalorisant. Tout comme l’autorisation d’échouer, indispensable à l’apprentissage. « Si la vie n’était qu’une longue école primaire », explique Carol Dweck, psychologue de l’Université de Stanford qui a écrit The Growth Mindset, les femmes « seraient les dirigeants incontestés du monde ». Mais la vie n’est pas une longue école primaire et les femmes ne s’affirment pas en tant que femmes et ne dirigent pas – encore – le monde.
Des perspectives professionnelles limitées pour les filles
Le manque de confiance des filles influe sur leurs choix professionnels. D’après l’étude américaine, les filles pensent qu’elles sont plus capables que les garçons de réussir dans les métiers artistiques et liés aux sciences humaines. Mais l’écart se creuse significativement pour les professions scientifiques et technologiques. Ainsi presque 3 fois plus de lycéens que de lycéennes pensent qu’ils réussiraient dans une carrière technologique ou informatique. Et c’est le même ratio pour les ingénieurs ! Dans la même veine, 1 lycéen sur 4 pense qu’il réussirait en mathématiques ou en économie, contre 1 fille sur 7 ! S’affirmer en tant que femme serait donc réservé aux domaines des arts et sciences humaines, en général. Quel empêchement ! Quelle limitation de soi-même et de ses propres capacités… La domination masculine dans les domaines techniques et technologiques aurait donc encore de très beaux jours devant elle, que ce soit aux États-Unis ou en France.
Quelques clés pour s’affirmer en tant que femme avant de le devenir
Avec un pragmatisme tout américain, Claire Shipman, Katty Kay and JillEllyn Riley ont développé dans le New York Times quelques conseils à l’usage des parents d’adolescentes. Ils permettent, aux filles, jeunes filles et aussi aux femmes, d’espérer lutter contre les freins qui les bloquent dans leurs vies professionnelles mais aussi personnelles.
Echanger le confort contre le risque
Le confort nuit à la croissance et à l’évolution. Il faut donc encourager les filles à sortir de leurs zones de confort. Comment ? En évaluant les risques avec elles. Et en envisageant le pire pour chaque situation, on relativise l’impact de l’échec éventuel. Elle n’ose pas aller vers les autres ? Que va-t-il se passer si elle le fait ? Elle n’aura pas de réponse peut-être. Mais est-ce grave ? Non. Alors on essaie et on essaie encore. Et surtout on fait la liste des obstacles déjà surmontés et des réussites obtenues. Pour prendre de nouveaux risques. Les réussites deviennent ainsi des soutiens pour les prochaines étapes et s’affirmer enfin en tant que femme.
Éliminer la peur de l’échec
L’échec est inévitable. Mais comment aider les filles à le surmonter ? D’autant plus que la tendance à la rumination des filles a été largement démontrée. D’abord il ne faut pas minimiser. Ni essayer de trouver une solution à leur place. Il convient plutôt de faire une pause. Qu’elles se détendent un peu en regardant des vidéos de chatons par exemple (sic), ou des vies de stars des écrans… Ensuite, une fois la crise passée, il faut les aider à prendre du recul. Pourquoi pas en s’imaginant regarder la scène de haut. Ou en se demandant si dans 3 ans, cet échec aura encore une importance. Enfin, on peut les aider en trouvant une nouvelle manière d’affronter la situation vécue comme un échec. Une nouvelle attitude en cas de conflit ; Une nouvelle manière de réviser en cas de mauvaise note ; tout échec peut être surmonté et devenir un moyen de s’affirmer.
Reprogrammer le cerveau
Les filles, et les femmes, ont tendance à ratiociner, c’est-à-dire à ruminer et se perdre en raisonnements, le plus souvent négatifs. Mais on peut reprogrammer le cerveau. Tout d’abord en identifiant les pensées toxiques. S’affirmer en tant que femme peut être un chemin de déconstruction des pensées négatives pour laisser place à un élan positif salvateur. La jeune fille – ou femme – en question est-elle vraiment sûre que personne ne l’aime ? Qu’elle ne réussira jamais dans tel ou tel domaine ? Que sa vie entière sera un échec ? Deux techniques mentales peuvent aider. D’abord la technique du peut-être. Elle a l’impression d’avoir dit une énormité en classe ? Peut-être que personne n’a fait attention. Que tout le monde pensait la même chose sans oser le dire ? Et que demain la terre aura disparu ? En glissant du plus vraisemblable au plus irréaliste, on dédramatise au fur et à mesure. Et on met « l’échec » en perspective.
Ensuite la technique du pire. Avec le même exemple de la bêtise en classe. Toute la classe aurait pu se mettre à rire. Pire encore, le professeur aussi. Mais elle aurait aussi pu roter, ou vomir, ou éternuer en crachant… plus ce sera ridicule, et plus le rire médecin et libérateur permettra de dédramatiser.
Partager échecs et doutes
Pour aider à surmonter un échec, partager une histoire semblable aide à relativiser. Si les parents ne parlent jamais de leurs échecs ou de leurs peurs, les filles ne s’autoriseront jamais à vivre les leurs. On peut aussi les associer, lorsqu’elles sont adolescentes, à nos réflexions sur nos propres doutes. Et surtout raconter nos échecs. Si possible les plus gros et les plus ridicules. Encore une fois pour dédramatiser et les aider à s’affirmer en tant que femme, et en tant qu’individu. En expliquant comment on a surmonté un échec, on autorise non seulement à le vivre aussi mais à le dépasser. Car être obsédé par la perfection est une pensée toxique qui se transmet facilement.
S’affirmer en tant que femme est donc aujourd’hui encore un chemin semé d’embuches. Tendues par nous mêmes, par nos parents, par les professeurs, par la société, elles freinent notre épanouissement et notre accomplissement. Si vous vous sentez encore, à l’âge adulte, en manque de confiance, vous pouvez réagir et agir en faisant appel à une professionnelle du développement personnel. Une femme qui saura comprendre vos problématiques et vous aider à les résoudre avec des méthodes éprouvées.
Vacances et reconversion professionnelle
L’année 2020 a bousculé toutes nos certitudes. Elle nous incite aujourd’hui à faire de notre temps de vacances celui de la réflexion sur une possible reconversion professionnelle. Les mois de confinement nous ont obligé(e)s à nous recentrer sur nos valeurs fondamentales. Ainsi en famille, il a fallu se réhabituer à vivre ensemble. Avec une sourde inquiétude pour la santé de tous. Pour celles et ceux qui habitaient seul(e)s, il a fallu affronter le tête à tête avec soi-même. Et pour tout(e)s, après l’hébétude et le temps des informations en boucle, se poser des questions sur ses priorités professionnelles et personnelles. Vous avez expérimenté le télétravail et cela vous a plu ? Découvert que vous aimiez gérer votre temps et profiter de votre chez vous ? Ou au contraire vous avez ressenti un manque profond d’interactions sociales ? Frôlé le bore out, le brown out voire le burn out à cause d’une charge de travail supérieure ? Alors ce temps de vacances contraintes par la situation sanitaire peut être le bon moment pour réfléchir à un avenir différent.
Au travail, profiter du ralentissement estival
Vous travaillez au mois d’août ? Alors vous êtes certainement plus tranquille au bureau. Vos collègues sont partis et vous allégez vos journées. Vous aviez prévu un grand rangement annuel ? Une mise en ordre de tous les dossiers non classés ? Certes. Mais prenez aussi le temps de faire le tri dans vos priorités. C’est le moment de mettre à plat votre fonctionnement et vos attentes par rapport à votre emploi actuel. Vous travaillez sans cesse dans l’urgence et cela vous tresse ? ou au contraire vous trouvez vos missions trop répétitives et sans grand intérêt ? Alors il est temps de vous demander si cela vient de vous ou du fonctionnement de votre entreprise. Ou encore de son management. Est-ce que c’est un mode de travail qui vous stimule ou qui vous angoisse ? Quelles que soient les habitudes acquises, vous devez les questionner dès lors qu’elles ne vous conviennent pas, voire penser à votre reconversion professionnelle. Car chacun(e) est différent(e). Certaines personnes s’épanouissent dans la régularité d’un travail récurrent. D’autres fonctionnent mieux avec des échéances courtes, voire sous la pression des résultats. Ainsi, des études psychologiques ont déterminé seize grandes catégories de personnalités. Celles-ci déterminent les besoins et les aptitudes, notamment dans le domaine professionnel. Ces indicateurs sont regroupés sous le nom Myers Briggs Type Indicator (MBTI), inspirés par le célèbre psychologue Carl Gustav Jung. Ils représentent un outil de travail, à manipuler par un coach pour découvrir les ressorts de notre personnalité. Et donc notre place idéale dans une organisation sociale.
En vacances, s’accorder le temps de réfléchir
Enfin, vous y êtes. Vous avez bouclé les dossiers urgents au travail. Et vous avez préparé tout le nécessaire pour vous et/ou votre famille. Les bagages sont prêts. Le frigo est vide, les plantes ont de quoi survivre. Les enfants piaffent d’impatience. Les ados ne sont pas contents. Mais de toutes manières ils ne le sont intrinsèquement jamais. Ou alors vous partez en solo. Et vous vous demandez comment vous allez faire pour décrocher des mails et de la pression accumulée. Quel que soit votre cas, cette échappée estivale est l’occasion de vous reconnecter avec vous-même. Et de déterminer si vacances rimera cette année avec reconversion professionnelle. De profiter de cette coupure dans votre rythme pour vous poser les bonnes questions. En vous accordant un peu de temps, rien que pour vous. Entre l’organisation et les activités diverses. Pour que cette parenthèse soit non seulement un repos mais aussi un nouveau départ.
Agenda vide et avenir plein
Vous êtes « control freak » et vous faites des listes toute l’année, vacances comprises ? Dans ce cas, lâchez un peu vos listes de courses et d’activités « à faire absolument pour réussir les vacances ». Et concentrez vous sur la liste de vos envies. Les vôtres, pas celles de vos proches ou de votre boss. Prenez un carnet et notez d’un côté tout ce que vous avez à faire durant l’année, toutes vos obligations. De l’autre côté, listez tout ce que vous auriez envie de faire, personnellement ou professionnellement. Et maintenant, comparez les deux. Et déterminez ce que vous pourriez enlever de la première et conserver de la seconde. Vous avez du mal à faire le tri ? La comparaison montre à quel point votre vie actuelle est différente – voire à l’opposé – de votre vie idéale. Alors vous êtes mûr(e) pour entamer une vraie démarche de reconversion professionnelle. En vous faisant aider pour déterminer ce qui appartient au rêve et ce qui pourrait se réaliser.
Farniente et far away
Vous êtes partisan(e) du laisser vivre en vacances et de l’absence totale d’agenda pour vous laisser porter par vos envies ? Alors laisser émerger -que vous soyez à la mer ou partout ailleurs- ce dont vous avez vraiment envie. Et pas seulement pendant ce temps béni des vacances mais tout le reste du temps. Peut-être sentirez vous poindre la nécessité de faire rimer vacances avec reconversion professionnelle. Qu’il s’agisse de changer de lieu de vie et donc d’activité. Ou simplement d’activité pour que chaque jour ressemble dans son dynamisme et son envie à un jour de vacances. Et afin que l’année prochaine ne soit pas une immense parenthèse grise dans l’attente du bleu des prochains congés. Profitez de vos activités estivales, du temps, de la reconnexion à la nature pour faire le vide en vous-même. Et laisser venir tout ce que votre vie frénétique habituelle masque 11 mois sur 12. Projetez vous dans 1 an, 5 ans ou 10 ans. Visualisez vous le même jour dans quelques années. Cela vous plait ? Voyez-vous quelqu’un d’heureux ? Qui a une vie pleine, riche et surtout qui lui convient ? Non ? alors il est temps d’entamer une vraie réflexion sur votre avenir. Et de mettre en place les jalons de votre prochaine vie.
Lâcher prise et reprise de soi
Vous avez pris le temps de penser à vous. Entre deux activités familiales ou amicales. Après deux visites culturelles et une baignade. Entre le brunch et l’apéro. Qu’allez-vous faire de tout ça ? Vous donner rendez-vous l’année prochaine pour constater que rien n’a bougé. Que le quotidien vous a happé(e) à peine revenue ? Non. Vous pouvez vous donner les moyens de rendre vos aspirations concrètes et vos rêves réels. Mais pour cela, vous devez vous lancer dans l’action. Profitez donc d’une séance découverte de coaching. Celle-ci vous permettra de faire le point et de savoir si vos envies estivales s’inscriront dans un vrai plan d’action, ou si elles demeureront de douces rêveries vides de sens.
Reconversion professionnelle après confinement, le temps du changement
La crise sanitaire de 2020 peut, entre autres conséquences, accélérer un désir ou un besoin latent de reconversion professionnelle après le confinement. En effet, le printemps 2020 aura bousculé toutes les certitudes, tous les modes de vie des Français. Arrêt brusque d’activité, télétravail, chômage partiel mais aussi inquiétude, angoisse, tensions, cette période inédite a mis en lumière les failles comme les questionnements de chacune et de chacun.
Télétravail et gestion familiale, la combinaison épuisante pour les femmes
Durant le confinement, 20% des actifs français ont pratiqué le télétravail à temps plein et jusqu’à 41% des actifs en région parisienne. Quels sont les enseignements de cette expérience à grande échelle ? Ils sont pour le moins paradoxaux. Alors que la grande majorité des personnes concernées estime que le télétravail devrait être davantage développé en France (76%), elles sont presque aussi nombreuses à affirmer que cette formule les isole (73%). Or, à une époque où le travail organise nos vies, cet isolement génère de l’angoisse. Autre paradoxe : 64% des sondés pensent que le télétravail est idéal pour équilibrer vie professionnelle et privée. Mais ce sont les femmes qui en ont payé le prix fort. Ainsi « entre un quart et un tiers d’entre elles ont connu une baisse de leur capacité de travail en raison de la garde des enfants et de l’enseignement à domicile ». Sans compter l’accroissement des tensions au sein des familles, dans un cas sur cinq. Pas étonnant dans ce cas que nombre d’entre elles songent à une reconversion professionnelle.
Arrêt d’activité ou chômage partiel, prendre du recul et faire sa conversion après confinement
45% des actifs n’ont pas travaillé durant tout le temps du confinement. Au chômage, en congé maladie ou en arrêt d’activité, cette période de rupture à tous les niveaux de la vie produit des conséquences à la hauteur des craintes ressenties. Après l’angoisse due à la situation sanitaire, la peur pour ses proches et sa famille, vient de temps des interrogations pour l’avenir. Pour les indépendants, la question de retrouver la même activité, mais pour quel avenir ? Quant aux personnes au chômage, la question du changement de voie se pose désormais avec d’autres perspectives. Faut-il rechercher un travail semblable ou tenter une reconversion professionnelle ? Les pronostics incertains mais annoncés de la progression du chômage va surement figer certains élans. D’autant que les entreprises, durant la crise, ont gelé les embauches, les ont remises à plus tard ou réduites. Cependant, cette crise peut être l’occasion de se poser les bonnes questions. Et de trouver les bonnes réponses, avec l’aide des bonnes personnes.
La notion de métier utile, au cœur des questionnements de l’après crise
La crise de 2020 a mis en avant les professions « utiles », celles qui d’habitude ne sont pas valorisées. Les soignants, les agents du service public, les boulangers, bouchers et les caissières… tous ceux qui font fonctionner une société au quotidien. Ces « indispensables », renvoient les autres à un sentiment d’inutilité. Surtout lorsque la perte de sens du travail a été aggravée par un arrêt d’activité, un chômage même partiel ou une gestion hasardeuse du télétravail. De plus, on sait bien qu’après une longue absence, quel qu’en soit le motif, la désillusion accompagne souvent le retour au travail. Le fait de ne plus s’inscrire dans une réalité professionnelle est un facteur de souffrance morale. Car, « si on peut se passer de moi, c’est que je ne suis pas important(e) ». Face à ce grand chamboulement des valeurs de la société et de chacun, le temps de la reconversion professionnelle est peut-être venu. D’ailleurs, les secteurs qui recrutent après la crise s’appuient sur ces changements. Et la mise en avant de nouveaux besoins, ou de besoins cachés jusqu’alors. Ainsi, les soignants sont-ils recherchés mais aussi les commerciaux, moteurs de la reprise, et notamment en immobilier. Sans parler des informaticiens – qui ont toujours le vent en poupe – ou des techniciens.
Quelle reconversion professionnelle pour moi ?
Voici la question que beaucoup se posent désormais. Et la période de confinement a renforcé dans de nombreux cas ce questionnement fondamental, en augmentant le temps disponible pour une réflexion solitaire et introspective. De fait, salarié, indépendant ou chômeur, il ne s’agit pas de se lancer tête baissée et sans préparation vers une nouvelle aventure. Une méthode et un accompagnement sont nécessaires. Pour éviter à la fois des erreurs d’orientation, des atermoiements, des pertes de temps et aussi d’argent.
Les bonnes questions de la reconversion professionnelle après confinement
Vous avez eu du temps pour réfléchir pendant le confinement. Au sens de votre engagement dans votre entreprise et à celui que vous voulez donner au reste de votre vie. Vous avez le sentiment d’arriver au bout d’un cycle ? D’avoir perdu de l’intérêt pour votre travail ? De ne pas vous sentir utile ? Ni à votre entreprise ni à la société en général ? Vous avez découvert le télétravail et voudriez être plus indépendant(e) à l’avenir ? Ou encore vous avez l’impression de ne pas exploiter vos talents ? de ne pas satisfaire vos envies ? Avec le confinement, vous avez redécouvert la vie familiale et vous souhaitez lui consacrer davantage de temps ? Alors il est temps de passer aux questions concrètes.
Le projet de vie, choisir enfin sa voie
Vous avez 30 ans, 40 ans, 50 ans ? Quel que soit votre âge, vous trouverez toujours des freins au changement. Vous êtes en pleine progression professionnelle même si elle ne vous satisfait pas ? Vos enfants sont trop petits et vous avez un crédit à payer ? Ils sont grands et suivent des études onéreuses ? Vous avez peur de l’avenir ? Certes. Mais vous pouvez aussi décider de penser à vous et de faire ce dont vous avez envie. Ou toujours eu envie. Ce pour quoi vous êtes fait(e). La crise sanitaire a réveillé la peur du lendemain. Mais aussi la certitude de la fragilité de la vie. Et donc de l’importance de s’accomplir, même et surtout parce que tout peut advenir. Votre reconversion professionnelle représente l’opportunité de vous mettre en accord avec vous-même. Avec vos désirs et vos besoins profonds. Cherchez au fond de vous ce dont vous avez vraiment envie. En oubliant les freins, ceux de votre famille, de votre entreprise et de la société. La conviction d’être enfin en accord avec vous-même vous rendra fort(e) et vous permettra de réussir votre parcours de changement. Surtout si vous vous faites aider. Cela vous permettra de renforcer vos certitudes et de baliser votre chemin.
Le cadre, bâtir les fondations solides de l’avenir
Dans l’optique de votre reconversion professionnelle, vous devez d’abord vous donner un cadre. Pour cela, vous devez revenir sur votre expérience passée et déterminer ainsi ce dont vous avez besoin pour vous épanouir. Ou envie. Voici les principales questions à vous poser pour dresser votre cadre.
- Objectif majeur : rémunération, utilité sociale, épanouissement de mes talents ?
- Travail indépendant ou en entreprise ?
- Déplacements fréquents ou vie de bureau ?
- Horaires flexibles ou fixes ?
- Investissement personnel restreint, important ou total ?
- Importance de l’équilibre entre les vies privée et professionnelle ?
- Fonctionnement par objectifs ou en autonomie ?
- Résistance à la pression ou aspiration à la tranquillité ?
Lorsque vous aurez répondu, seul(e) ou accompagné(e) à ces questions, vous disposerez des fondations sur lesquelles bâtir votre projet.
Les formations, concrétiser ses atouts
Une reconversion professionnelle, après confinement ou non, implique souvent de se former à son nouveau métier. Ne serait-ce que pour confronter l’envie à la réalité. Et surtout pour se donner les moyens de réussir la transformation. Surtout lorsqu’on change complètement d’univers. Comme par exemple lorsqu’on décide de devenir artisan alors qu’on travaillait dans le tertiaire. De devenir indépendant alors qu’on a toujours été salarié. Car en plus du métier lui-même, il faudra en plus apprendre souvent à devenir son propre comptable, son propre commercial, son propre publicitaire…De manière cruciale, certaines questions vont se poser concernant votre ou vos formations :
- Obligatoire ou facultative ?
- Diplômante ou certifiante ?
- Théorique ou pratique ?
- A distance ou en présentiel ?
- Stage, apprentissage ?
Le financement de la formation, trouver de l’aide et des clés
Pour réussir votre reconversion professionnelle après confinement, la question cruciale portera ensuite sur le financement de votre formation. En fonction de votre statut, salarié, indépendant, fonctionnaire, en transition professionnelle, les aides sont nombreuses et variées.
- Salarié: Le Compte Personnel de Formation ou CPF, le Plan de Développement des Compétences ou PDC, le CPF de transition professionnelle (ancien CIF), le Pro – A (Reconversion ou promotion par l’alternance).
- Demandeur d’emploi : l’Aide de Retour à l’Emploi Formation ou AREF, le Compte Personnel de Formation ou CPF, la Rémunération des Formations de Pôle Emploi ou RFPE, l’Action de Formation Préalable au Recrutement ou AFPR, la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle POE I, les Actions de Formation Conventionnées ou AFC, l’Aide Individuelle à la Formation ou AIF, la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective POE C, le Chèque Formation, la Rémunération de Fin de Formation ou RFF.
- Fonctionnaire : le Compte Personnel de Formation ou CPF, le congé de Formation Professionnelle ou CFP, la période de professionnalisation (FPH), le congé de formation-mobilité des fonctionnaires de l’État.
- Non salarié : Association de Gestion et du Financement de la Formation des Chefs d’Entreprise ou AGEFICE qui finance les formations destinées aux dirigeants non salariés ; le Fonds d’Assurance Formation des Chefs Exerçant une Activité Artisanale ou FAFCEA ; le Fonds d’Assurance Formation Professions médicales ; les Fonds Interprofessionnels de Formation des Professions Libérales ; le fonds pour la formation des entrepreneurs du vivant ; les Aides pour la reconversion professionnelle pour les handicapés.
Étant donnée la complexité des aides possibles et de leurs règles, l’aide d’un professionnel de l’accompagnement s’avère généralement indispensable.
La confiance en soi n’est pas toujours innée. Mais la bonne nouvelle est qu’elle peut s’acquérir. Avec un travail et des techniques qui…
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Serenycap accompagne les femmes dans leurs questionnements et transitions professionnelles et personnelles pour qu’elles retrouvent dans leur vie du sens, de la motivation, du plaisir, de l’envie et de la confiance.
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