reunion de travail

Saviez-vous que 47% des actifs sont en reconversion professionnelle ou envisagent d’en faire une ? (source : Le Point – Etude Centre Inffo) Si les individus sont aussi nombreux à vouloir changer de job, c’est parce qu’une crise de sens majeure caractérise le marché du travail actuellement. Mais, quitter la sécurité d’un emploi stable, des revenus réguliers chaque mois et des process que l’on connaît par cœur, n’a rien d’une décision facile à prendre. Pour une transition sereine, différents scénarios s’offrent à vous. Décryptons les différentes façons de faire une reconversion professionnelle quand on est en CDI.

Réaliser un bilan de compétences pour définir son projet professionnel

Vous nagez peut-être au milieu de vagues d’informations ? Vous aimeriez exercer un autre métier, mais avez du mal à vous projeter sur le long terme ? Peut-être avez-vous commencé à mettre le doigt sur ce que vous souhaitez modifier : rythme, profession ou taille d’entreprise ? 

Pour vous réorienter en toute confiance, le bilan de compétences est une option à étudier de près. Pourquoi ? Parce que vous prenez le temps de rembobiner avec un professionnel votre parcours et d’analyser vos compétences acquises au fil des années. Le consultant questionne vos envies et vos motivations pour la suite de votre carrière.

Le bilan de compétences repose sur un déroulé précis. D’abord, la phase préliminaire permet d’expliquer votre besoin. Viennent ensuite, le bilan personnel pour identifier vos points forts et vos « soft skills », et le bilan professionnel pour mettre en lumière vos savoir-faire et faire émerger des pistes métiers. Enfin, le projet professionnel dessine les actions à mettre en place dans le temps pour réussir votre reconversion.

Il est possible de financer votre bilan de compétences avec votre CPF, c’est-à-dire vos droits acquis en matière de formation. C’est un élément à vérifier lorsque vous aurez choisi votre prestataire. A noter : votre employeur ne sera pas au courant de votre démarche si vous effectuez le bilan en dehors de vos heures de travail.

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Se former à un nouveau métier lorsqu’on est déjà en poste

Lors de vos précédents emplois en CDD ou en CDI, vous avez cumulé des droits qui sont aujourd’hui évalués en euros. Si vous ne connaissez pas leur montant, connectez-vous sur la plateforme : www.moncompteformation.gouv.fr . Il s’agit de la source principale de financement pour les actifs qui veulent acquérir de nouvelles compétences.

Si vous souhaitez enrichir vos qualifications pendant vos heures de bureau, l’accord de votre employeur doit être obtenu au préalable. Prenez en compte les différents délais pour effectuer votre demande de formation. En effet, il faudra la communiquer au moins 60 jours avant le début des cours si la durée de celle-ci n’excède pas 6 mois, et compter au moins 120 jours pour les formations plus longues. 

Si votre employeur vous la refuse et si votre vie personnelle est compatible avec cette organisation, vous pouvez vous former en dehors de votre temps de travail, c’est-à-dire le soir ou les week-ends. Cela requiert une volonté de fer, car il faudra jongler entre votre emploi et vos apprentissages. En revanche, la digitalisation de nombreux cursus vous permet de vous former à domicile.

Vous l’avez peut-être connu sous le nom de CIF ? Aujourd’hui, on l’appelle Projet Transition Professionnelle. Ce dispositif peut bénéficier aux travailleurs en CDI qui souhaitent changer de métier. Cette aide permet d’obtenir le maintien de votre contrat de travail (et donc de votre revenu), ainsi que le financement de votre formation. Pour en profiter, il faudra prouver une ancienneté d’au moins 12 mois dans votre entreprise actuelle et justifier d’au moins 24 mois de salariat au cours de votre vie. Une commission étudiera la cohérence de votre projet, la pertinence du parcours de formation choisi et les débouchés dans votre région. Attention, si vous voulez vous orienter vers une profession offrant peu de perspectives d’emploi, votre projet ne sera pas soutenu dans le cadre du PTP.

 

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Tester un nouveau travail tout en gardant son emploi salarié

Si vous rêvez de créer votre société, pourquoi ne pas songer à recourir au temps partiel ? Par exemple, en exerçant quatre jours sur cinq pour votre employeur actuel et en dédiant le cinquième jour à votre projet entrepreneurial. Vous pourrez vous consacrer à différentes tâches : concevoir un business plan ou réaliser vos premières prestations. C’est un bon moyen de tester la rentabilité de votre nouveau job et votre adaptation à celui-ci. D’autant plus que la création du statut de micro-entrepreneur a simplifié les démarches pour obtenir un numéro de siret. C’est une bonne manière d’entamer une reconversion professionnelle quand on est en CDI.

Depuis quelques années, on entend parler du phénomène des « slasheurs ». Ce sont des personnes qui mènent plusieurs activités. Vous en connaissez sans doute. C’est votre prof de yoga qui officie aussi comme sophrologue. Ou encore votre voisine graphiste qui gère un site e-commerce de décoration vintage. Quand on aime, pourquoi choisir ? Les slasheurs sont généralement des indépendants qui ont besoin de mouvement. Combiner plusieurs activités nourrit leur grande curiosité et créativité.

Quitter son entreprise pour faire une reconversion professionnelle quand on est en CDI

C’est décidé ! Vous voulez dire au revoir à votre emploi actuel. Il faut savoir que démissionner ne vous permettra pas d’obtenir de droits au chômage (sauf rares exceptions). C’est donc un choix qui peut s’avérer risqué si vous n’avez pas de revenus assurés après votre départ.

Trois situations donnent lieu à une ouverture de droits au chômage : le licenciement, la démission-reconversion, et la rupture conventionnelle. 

Depuis 2019, avec le dispositif « démission-reconversion », des allocations chômage sont accordées aux salariés en CDI du secteur privé qui démissionnent s’ils peuvent justifier avoir travaillé en continu depuis 5 ans. Deux cas de figure pour solliciter cette aide : avoir un projet de reconversion professionnelle exigeant le suivi d’une formation ou des projets de création/ reprise d’une entreprise. La première démarche obligatoire pour en bénéficier est de contacter un conseiller en évolution professionnelle (CEP). Il vous confirmera votre éligibilité et vous aidera à compléter le dossier pour la commission paritaire Transitions Pro. Ce jury va apprécier le caractère réel et sérieux de votre demande. Il est donc préférable d’attendre l’avis de la commission pour envoyer une lettre de démission à votre employeur. Vous pouvez vous renseigner sur le site www.demission-reconversion.gouv.fr.

Dans le cas d’une rupture conventionnelle, il faudra convaincre votre employeur de vous l’accorder. Il n’est pas impossible que vous deviez négocier pour l’obtenir, car l’employeur doit vous verser une indemnité de départ. Préparez votre argumentaire et expliquez votre projet de reconversion. Votre manager ou votre DRH voudra connaître les raisons qui vous incitent à partir. 

Quel que soit le niveau d’avancement de votre projet aujourd’hui, il existe de multiples possibilités pour faire une reconversion professionnelle quand on est en CDI sans stress. Bilan de compétences, formation, temps partiel, rupture conventionnelle, etc. Prenez le temps d’échanger avec des experts pour trouver la solution la plus adaptée à votre situation.  

 

Sources :

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F19030 

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F89 

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/obligation-formation-professionnelle-salaries# 

https://www.transitionspro-idf.fr/accueil-particulier/projet-de-transition-professionnelle/

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Pourquoi faire un bilan de compétences après un burn-out ?

Pourquoi réaliser un bilan de compétences après avoir vécu un épuisement professionnel ?

Terme encore peu utilisé il y a quelques années, le burn-out se définit comme un épuisement physique, émotionnel et mental. Depuis 2019, il figure dans la classification internationale des maladies de l’Organisation mondiale de la Santé. En effet, les cas ne cessent d’augmenter. La crise sanitaire avec la mise en place du télétravail généralisé a accentué le phénomène. Ainsi, près de 2,5 millions de salariés ont été touchés en France en 2021 selon un baromètre OpinionWay et Empreinte Humaine. Cependant, pour ces individus, il faut un jour retrouver le chemin de la vie professionnelle. En quoi faire un bilan de compétences après un burn-out peut se révéler un bon moyen de rebondir ?

Analyser son rapport au travail grâce au bilan de compétences après un burn-out

L’épuisement professionnel : des maux physiques et psychologiques

Le burn-out se traduit par des troubles corporels : problèmes de concentration, irritabilité, fatigue continue, insomnies, changements du comportement alimentaire, maux de tête, etc. Mais aussi, par des troubles psychologiques : un stress constant, une dévalorisation de ses capacités, un désengagement de la sphère professionnelle pour se protéger, un sentiment de solitude ou d’impuissance.

Si elle est prise en charge tardivement, cette pathologie peut engendrer de graves conséquences. Ainsi, si vous vous sentez concerné, il faut rapidement en parler à votre médecin traitant. Un arrêt de travail est souvent délivré afin de disposer d’une période de repos. À noter : le retour dans l’entreprise ne doit pas se faire trop vite sous peine d’entraîner une rechute.

Quelles sont les causes qui mènent à l’épuisement professionnel ?

On l’appelle parfois « la maladie des bons élèves ». En effet, l’un des premiers facteurs qui conduisent à cette consumation est le surinvestissement du salarié dans son job. Il s’agit de personnes qui attendent beaucoup de leur carrière et ne comptent pas leurs heures de présence au bureau. On trouve également parmi les motifs les plus répandus : une charge de travail trop importante et impossible à gérer, une pression subie, un manque de reconnaissance ainsi que des consignes contradictoires ou imprécises.

Le rapport au travail de chaque « brûlé » est à analyser pour éviter les récidives. Avec un coach professionnel, on va parler des situations qui ont déclenché le burn-out et chercher à comprendre pourquoi le mal-être s’est installé sans que l’on s’en aperçoive. Lorsque la souffrance a progressé petit à petit dans le quotidien, lorsque les limites ont été trop souvent dépassées, il est nécessaire de réévaluer ses besoins. Lors d’un bilan de compétences, on traite notamment de la question essentielle de l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle.

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Définir un projet professionnel suite à un épisode difficile au travail

Si la guérison nécessite un arrêt de travail de plusieurs mois, le retour au bureau est source d’appréhensions ou d’angoisses. Anticiper la reprise d’une activité avec un coach professionnel se révèle sécurisant.

Pour certains individus, le choix qui s’impose est de repartir d’une page blanche et de se reconvertir. D’autres souhaiteront se former. Ou encore, lancer une activité. Mais, comment être sûr de prendre la bonne décision lorsque l’on a été fragilisé par une telle épreuve ? C’est là que le bilan de compétences constitue une étape intéressante, car il a pour objectif d’aider les personnes à se poser les bonnes questions pour dessiner leur futur professionnel.

Un cadre est fixé en accord avec le consultant dès le début de l’accompagnement. À travers un bilan personnel, un bilan professionnel et l’élaboration d’un projet, toutes les possibilités s’offrant à l’individu pour la suite de sa carrière sont explorées. Le fait d’être guidé assure une avancée sans générer de charge mentale supplémentaire. Les rendez-vous réguliers garantissent un cheminement constant.

Quand le bilan est terminé, l’individu possède une feuille de route. Au moindre doute, il peut se référer à ce document. C’est son plan d’action pour orienter les décisions à venir.

Retrouver confiance en soi après un épuisement professionnel

Comme nous l’avons évoqué plus haut, l’épuisement professionnel a de fortes répercussions sur l’estime de soi. Les individus ayant souffert au travail vont associer la sphère professionnelle à ces moments difficiles. Ils auront du mal à se projeter dans une situation d’épanouissement grâce à leur métier.

Une fois la forme physique retrouvée, il faut donc réveiller l’envie d’entamer un nouveau chapitre. Le bilan de compétences est un temps introspectif qui invite à mieux se connaître. Quels sont les moments où je me sens utile ? Quelles sont les tâches que j’aime réaliser ? Qu’est-ce qui me donne envie de me lever le matin ? Prendre le temps de réinvestir ses désirs et ses valeurs afin d’identifier quel type d’entreprise nous convient est primordial.

Un bilan de compétences permet de prendre du recul sur l’ensemble de ses qualités et de ses savoir-faire. On rembobine le film de sa vie professionnelle et on regarde l’évolution de son parcours pour mesurer l’ensemble de ses réalisations. En s’arrêtant sur les peurs et les difficultés qu’ils ont déjà surmontées, les coachés se rappellent des ressources dont ils disposent. Avec l’aide du consultant, ils s’entraînent aussi à valoriser leurs savoirs pour saisir de nouvelles opportunités.

Réaliser un bilan de compétences après un burn-out permet d’aborder la suite de sa carrière de manière plus sereine. Cependant, il ne faut pas commencer la démarche trop tôt. Définir un projet professionnel demande de l’énergie. Revenir sur les expériences passées peut être un exercice douloureux. Il est nécessaire de se sentir prêt à s’engager complètement dans cette introspection pour en faire la meilleure des récoltes. N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter.

Découvrez le bilan de compétences de Serenycap . Important : vous pouvez utiliser votre compte personnel de formation pour le financer.

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Sources :
www.has-sante.fr
www.francetvinfo.fr

 

Vacances et reconversion professionnelle

L’année 2020 a bousculé toutes nos certitudes. Elle nous incite aujourd’hui à faire de notre temps de vacances celui de la réflexion sur une possible reconversion professionnelle. Les mois de confinement nous ont obligé(e)s à nous recentrer sur nos valeurs fondamentales. Ainsi en famille, il a fallu se réhabituer à vivre ensemble. Avec une sourde inquiétude pour la santé de tous. Pour celles et ceux qui habitaient seul(e)s, il a fallu affronter le tête à tête avec soi-même. Et pour tout(e)s, après l’hébétude et le temps des informations en boucle, se poser des questions sur ses priorités professionnelles et personnelles.  Vous avez expérimenté le télétravail et cela vous a plu ? Découvert que vous aimiez gérer votre temps et profiter de votre chez vous ? Ou au contraire vous avez ressenti un manque profond d’interactions sociales ? Frôlé le bore out, le brown out voire le burn out à cause d’une charge de travail supérieure ? Alors ce temps  de vacances contraintes par la situation sanitaire peut être le bon moment pour réfléchir à un avenir différent.

Au travail, profiter du ralentissement estival

Vous travaillez au mois d’août ? Alors vous êtes certainement plus tranquille au bureau. Vos collègues sont partis et vous allégez vos journées. Vous aviez prévu un grand rangement annuel ? Une mise en ordre de tous les dossiers non classés ? Certes. Mais prenez aussi le temps de faire le tri dans vos priorités. C’est le moment de mettre à plat votre fonctionnement et vos attentes par rapport à votre emploi actuel. Vous travaillez sans cesse dans l’urgence et cela vous tresse ? ou au contraire vous trouvez vos missions trop répétitives et sans grand intérêt ? Alors il est temps de vous demander si cela vient de vous ou du fonctionnement de votre entreprise. Ou encore de son management. Est-ce que c’est un mode de travail qui vous stimule ou qui vous angoisse ? Quelles que soient les habitudes acquises, vous devez les questionner dès lors qu’elles ne vous conviennent pas, voire penser à votre reconversion professionnelle. Car chacun(e) est différent(e). Certaines personnes s’épanouissent dans la régularité d’un travail récurrent. D’autres fonctionnent mieux avec des échéances courtes, voire sous la pression des résultats. Ainsi, des études psychologiques ont déterminé seize grandes catégories de personnalités. Celles-ci déterminent les besoins et les aptitudes, notamment dans le domaine professionnel. Ces indicateurs sont regroupés sous le nom Myers Briggs Type Indicator (MBTI), inspirés par le célèbre psychologue Carl Gustav Jung. Ils représentent un outil de travail, à manipuler par un coach pour découvrir les ressorts de notre personnalité. Et donc notre place idéale dans une organisation sociale.

En vacances, s’accorder le temps de réfléchir

Enfin, vous y êtes. Vous avez bouclé les dossiers urgents au travail. Et vous avez préparé tout le nécessaire pour vous et/ou votre famille. Les bagages sont prêts. Le frigo est vide, les plantes ont de quoi survivre. Les enfants piaffent d’impatience. Les ados ne sont pas contents. Mais de toutes manières ils ne le sont intrinsèquement jamais. Ou alors vous partez en solo. Et vous vous demandez comment vous allez faire pour décrocher des mails et de la pression accumulée. Quel que soit votre cas, cette échappée estivale est l’occasion de vous reconnecter avec vous-même. Et de déterminer si vacances rimera cette année avec reconversion professionnelle. De profiter de cette coupure dans votre rythme pour vous poser les bonnes questions. En vous accordant un peu de temps, rien que pour vous. Entre l’organisation et les activités diverses. Pour que cette parenthèse soit non seulement un repos mais aussi un nouveau départ.

Agenda vide et avenir plein

Vous êtes « control freak » et vous faites des listes toute l’année, vacances comprises ? Dans ce cas, lâchez un peu vos listes de courses et d’activités « à faire absolument pour réussir les vacances ». Et concentrez vous sur la liste de vos envies. Les vôtres, pas celles de vos proches ou de votre boss. Prenez un carnet et notez d’un côté tout ce que vous avez à faire durant l’année, toutes vos obligations. De l’autre côté, listez tout ce que vous auriez envie de faire, personnellement ou professionnellement. Et maintenant, comparez les deux. Et déterminez ce que vous pourriez enlever de la première et conserver de la seconde. Vous avez du mal à faire le tri ? La comparaison montre à quel point votre vie actuelle est différente – voire à l’opposé – de votre vie idéale. Alors vous êtes mûr(e) pour entamer une vraie démarche de reconversion professionnelle. En vous faisant aider pour déterminer ce qui appartient au rêve et ce qui pourrait se réaliser.

Farniente et far away

Vous êtes partisan(e) du laisser vivre en vacances et de l’absence totale d’agenda pour vous laisser porter par vos envies ? Alors laisser émerger -que vous soyez à la mer ou partout ailleurs- ce dont vous avez vraiment envie. Et pas seulement pendant ce temps béni des vacances mais tout le reste du temps. Peut-être sentirez vous poindre la nécessité de faire rimer vacances avec reconversion professionnelle. Qu’il s’agisse de changer de lieu de vie et donc d’activité. Ou simplement d’activité pour que chaque jour ressemble dans son dynamisme et son envie à un jour de vacances. Et afin que l’année prochaine ne soit pas une immense parenthèse grise dans l’attente du bleu des prochains congés. Profitez de vos activités estivales, du temps, de la reconnexion à la nature pour faire le vide en vous-même. Et laisser venir tout ce que votre vie frénétique habituelle masque 11 mois sur 12. Projetez vous dans 1 an, 5 ans ou 10 ans. Visualisez vous le même jour dans quelques années. Cela vous plait ? Voyez-vous quelqu’un d’heureux ? Qui a une vie pleine, riche et surtout qui lui convient ? Non ? alors il est temps d’entamer une vraie réflexion sur votre avenir. Et de mettre en place les jalons de votre prochaine vie.

 

Serenycap - Vacances et réflexion professionnelle

Lâcher prise et reprise de soi

Vous avez pris le temps de penser à vous. Entre deux activités familiales ou amicales. Après deux visites culturelles et une baignade. Entre le brunch et l’apéro. Qu’allez-vous faire de tout ça ? Vous donner rendez-vous l’année prochaine pour constater que rien n’a bougé. Que le quotidien vous a happé(e) à peine revenue ? Non. Vous pouvez vous donner les moyens de rendre vos aspirations concrètes et vos rêves réels. Mais pour cela, vous devez vous lancer dans l’action. Profitez donc d’une séance découverte de coaching. Celle-ci vous permettra de faire le point et de savoir si vos envies estivales s’inscriront dans un vrai plan d’action, ou si elles demeureront de douces rêveries vides de sens.

 

 

 

Burn out, bore out et brown out ? les nouveaux maux du travail

Aujourd’hui le travail représente-t-il toujours la valeur cardinale de la société et de l’individu ou, de plus en plus largement, un facteur de brown out, bore out voire burn out ? De nombreuses remises en question de la valeur travail s’expriment, à cause de phénomènes économiques, sociaux, sociétaux mais aussi plus intimes.

Le brown out, la question de l’engagement

Littéralement, le brown out est une baisse de tension électrique. Dans le livre « Le Brown out : quand le travail n’a plus aucun sens »  le docteur François Baumann donne une définition de ce nouveau phénomène :  » Cette chute de tension « exprime la douleur et le malaise ressentis suite à la perte de sens de ses objectifs de travail et à l’incompréhension complète de son rôle dans la structure de l’entreprise ». Et en 2013, l’anthropologue américain David Graeber évoquait déjà le Brown out dans une tribune du magazine Strike intitulée « Du phénomène des jobs à la con ». Il faut noter que cette tendance n’est pas nouvelle. Mais elle a été longtemps cachée parce qu’elle n’empêche pas les personnes concernées de fonctionner en entreprise.

La dégradation du sens, en pleine croissance

En décembre 2017, le cabinet Deloitte a fait paraître une étude intitulée « Sens au travail ou sens interdit ? Pour s’interroger enfin sur le travail ». Entre autres enseignements, elle révèle que 55% des personnes interrogées ont estimé que le sens de leur travail s’était dégradé depuis deux ans. Ce sont eux les candidats au Brown out. Et cette estimation varie considérablement selon l’âge. Sans surprise, les moins de 30 ans – au travail depuis peu – sont les moins touchés. Mais l’écart se creuse avec l’expérience et près de 70% des 45-50 ans considèrent que le sens de leur travail s’est dégradé. Et indépendamment des critères de statut, de genre ou de management. Ceci révèle donc une tendance sociétale lourde, qui n’est pas sans conséquence à la fois sur la performance des entreprises mais aussi sur la santé des salariés.

Le brown out, une conséquence à causes multiples

Les causes de la perte de sens au travail révèlent la complexité des liens et des enjeux du monde du travail. Parmi elles, le manque de reconnaissance tient la tête. Il montre l’importance psychologique du travail dans la société actuelle. Celui-ci ne doit pas seulement nous fournir de quoi vivre -donc un salaire- mais aussi de quoi être – c’est-à-dire la reconnaissance. La deuxième place du processus d’évaluation affiche bien le besoin de se trouver valorisé en fonction du travail accompli – ou de sa perception. Ensuite viennent, à peu près à égalité, l’ambiance de travail, la relation managériale et la rémunération. Ainsi constate-t-on que la place du salaire n’est pas primordiale et qu’elle ne compense pas des problèmes qualifiés de systémiques en ce qu’ils sont liés aux fonctionnements des organisations. Enfin, le déséquilibre entre la vie privée et la vie professionnelle s’exprime moins largement. Ceci prouve bien que les salariés aimeraient s’engager mais sont freinés par la gestion humaine du travail, cause de désengagement et de souffrance.

Les signaux d’alerte du brown out

Contrairement au Burn out, et comme dans le cas du Bore out, les signaux du Brown out peuvent être silencieux et cachés. Cependant, des faisceaux concordants doivent alerter :

  • Absence d’intérêt pour le travail à accomplir
  • Sentiment d’inutilité
  • Manque d’envie de participer à la vie de l’entreprise
  • Recherche d’excuses pour ne pas aller au travail
  • Absence de projection pour l’avenir
  • Fatigue récurrente
  • Problèmes de sommeil
  • Manque d’intérêt pour la vie familiale
  • Perte de la joie, de l’humour et de la bonne humeur

Ainsi, le Brown out n’affecte pas seulement notre vie professionnelle mais aussi notre vie personnelle. Et peut facilement rendre la vie insupportable par manque d’énergie et d’intérêt. Il est temps alors d’envisager les solutions pour sortir de cet état délétère.

Sortir du Brown out et retrouver de son énergie

Une fois le diagnostic posé, vient le temps de l’action. D’abord, il faut prendre du recul par rapport au travail actuel. Et décrypter ce qui a provoqué le malaise. Dans cette phase, l’aide d’un professionnel spécialisé est indispensable. Surtout si l’on ne souhaite pas s’arrêter de travailler car le malaise n’a pas atteint un stade qui exclut toute activité professionnelle. Si plusieurs symptômes évoqués ci-dessus vous inquiètent, il vous faudra de l’aide pour comprendre enchaînement des événements, des relations, des situations qui vous ont conduit(e) à cet état nuisible à votre santé, à votre épanouissement, voire à votre vie personnelle. En analysant vos attentes et vos besoins par rapport à la réalité de ce que vous vivez, vous comprendrez pourquoi vous en êtes arrivé(e) là. Car le Brown out est le résultat d’un long processus de démotivation insidieux. Ensuite, vous pourrez déterminer avec votre coach vos attentes pour l’avenir. Pourrez-vous changer suffisamment les causes de souffrance dans votre emploi actuel ? Devez-vous changer d’entreprise ? Changer d’orientation professionnelle ? Seul un travail approfondi, progressif et accompagné pourra vous aider à comprendre, digérer et modifier les ressorts de la souffrance.

Burn out et Bore out, les autres plans B de la souffrance au travail

Depuis les années 70, le Burn out a été identifié comme risque professionnel. D’abord réservé aux soignants et aux professions très engagées émotionnellement, il touche en fait aujourd’hui tous les métiers. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ». Toujours selon l’OMS, il est un phénomène lié au travail, mais pas une maladie. Pour autant, il aboutit souvent à des dépressions et des arrêts de travail. Ainsi en Europe, la situation s’avère préoccupante depuis longtemps : 1 cas sur 2 d’absentéisme est causé par le stress chronique, d’après un rapport de l’Agence Européenne pour la Santé et la Sécurité au Travail paru en 2009.

Quant au Bore out, il est le symptôme de l’épuisement par l’ennui  au travail. Il toucherait 32% des salariés européens, selon une étude de Steptone réalisée en 2008. Ceux-ci passeraient en fait entre 2 heures et toute la journée à ne rien faire. « Bullshit jobs », fin de carrière, restructurations, placardisation… les causes du Bore out sont multiples. Très difficile à avouer à l’heure d’un chômage menaçant, le Bore out engendre majoritairement de la souffrance. En effet le travail est considéré comme le moyen de réalisation de soi dans la société contemporaine. Et n’avoir rien ou trop peu à faire est nuisible à l’image de soi et remet en question l’identité de l’individu.

La valeur du travail dans la société contemporaine

Aujourd’hui, c’est le travail qui définit l’individu dans la société. Pour la majorité, l’existence sociale dépend du contrat de travail. Et ceux qui ne travaillent pas se définissent de manière institutionnelle par un statut social : écolier, étudiant, chômeur, handicapé… De fait, le travail intègre l’individu à plusieurs niveaux : économique, symbolique et social. Ainsi, économiquement, il s’agit de la participation à la société grâce aux activités de production et de consommation. Le travail intègre socialement car il permet des interactions et la participation à des groupes. Enfin, symboliquement, le travail permet de vivre selon des normes et de valeurs communes qui constituent une société. Pour autant, selon le sociologue Vincent de Gaulejac, auteur de l’ouvrage « Les raisons de la colère », chaque individu doit aujourd’hui prouver sa compétence, son utilité, sa qualité. Et Le capitalisme contemporain aurait généralisé la « création destructrice » et favorisé un management du chaos. Les entreprises deviennent des « organisations paradoxantes » qui exigent des choses contradictoires de leurs salariés, au risque de les plonger dans le Bore out, Brown out ou Burn out.

 

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Reconversion professionnelle après confinement, le temps du changement

La crise sanitaire de 2020 peut, entre autres conséquences, accélérer un désir ou un besoin latent de reconversion professionnelle après le confinement. En effet, le printemps 2020 aura bousculé toutes les certitudes, tous les modes de vie des Français. Arrêt brusque d’activité, télétravail, chômage partiel mais aussi inquiétude, angoisse, tensions, cette période inédite a mis en lumière les failles comme les questionnements de chacune et de chacun.

Télétravail et gestion familiale, la combinaison épuisante pour les femmes

Durant le confinement, 20% des actifs français ont pratiqué le télétravail à temps plein et jusqu’à 41% des actifs en région parisienne. Quels sont les enseignements de cette expérience à grande échelle ? Ils sont pour le moins paradoxaux. Alors que la grande majorité des personnes concernées estime que le télétravail devrait être davantage développé en France (76%), elles sont presque aussi nombreuses à affirmer que cette formule les isole (73%). Or, à une époque où le travail organise nos vies, cet isolement génère de l’angoisse. Autre paradoxe : 64% des sondés pensent que le télétravail est idéal pour équilibrer vie professionnelle et privée. Mais ce sont les femmes qui en ont payé le prix fort. Ainsi « entre un quart et un tiers d’entre elles ont connu une baisse de leur capacité de travail en raison de la garde des enfants et de l’enseignement à domicile ». Sans compter l’accroissement des tensions au sein des familles, dans un cas sur cinq. Pas étonnant dans ce cas que nombre d’entre elles songent à une reconversion professionnelle.

Arrêt d’activité ou chômage partiel, prendre du recul et faire sa conversion après confinement

45% des actifs n’ont pas travaillé durant tout le temps du confinement. Au chômage, en congé maladie ou en arrêt d’activité, cette période de rupture à tous les niveaux de la vie produit des conséquences à la hauteur des craintes ressenties. Après l’angoisse due à la situation sanitaire, la peur pour ses proches et sa famille, vient de temps des interrogations pour l’avenir. Pour les indépendants, la question de retrouver la même activité, mais pour quel avenir ? Quant aux personnes au chômage, la question du changement de voie se pose désormais avec d’autres perspectives. Faut-il rechercher un travail semblable ou tenter une reconversion professionnelle ? Les pronostics incertains mais annoncés de la progression du chômage va surement figer certains élans. D’autant que les entreprises, durant la crise, ont gelé les embauches, les ont remises à plus tard ou réduites. Cependant, cette crise peut être l’occasion de se poser les bonnes questions. Et de trouver les bonnes réponses, avec l’aide des bonnes personnes.

La notion de métier utile, au cœur des questionnements de l’après crise  

La crise de 2020 a mis en avant les professions « utiles », celles qui d’habitude ne sont pas valorisées. Les soignants, les agents du service public, les boulangers, bouchers et les caissières… tous ceux qui font fonctionner une société au quotidien. Ces « indispensables », renvoient les autres à un sentiment d’inutilité. Surtout lorsque la perte de sens du travail a été aggravée par un arrêt d’activité, un chômage même partiel ou une gestion hasardeuse du télétravail. De plus, on sait bien qu’après une longue absence, quel qu’en soit le motif, la désillusion accompagne souvent le retour au travail. Le fait de ne plus s’inscrire dans une réalité professionnelle est un facteur de souffrance morale. Car, « si on peut se passer de moi, c’est que je ne suis pas important(e) ». Face à ce grand chamboulement des valeurs de la société et de chacun, le temps de la reconversion professionnelle est peut-être venu. D’ailleurs, les secteurs qui recrutent après la crise s’appuient sur ces changements. Et la mise en avant de nouveaux besoins, ou de besoins cachés jusqu’alors. Ainsi, les soignants sont-ils recherchés mais aussi les commerciaux, moteurs de la reprise, et notamment en immobilier. Sans parler des informaticiens – qui ont toujours le vent en poupe – ou des techniciens.

Quelle reconversion professionnelle pour moi ?   

Voici la question que beaucoup se posent désormais. Et la période de confinement a renforcé dans de nombreux cas ce questionnement fondamental, en augmentant le temps disponible pour une réflexion solitaire et introspective. De fait, salarié, indépendant ou chômeur, il ne s’agit pas de se lancer tête baissée et sans préparation vers une nouvelle aventure. Une méthode et un accompagnement  sont nécessaires. Pour éviter à la fois des erreurs d’orientation, des atermoiements, des pertes de temps et aussi d’argent.

Les bonnes questions de la reconversion professionnelle après confinement

Vous avez eu du temps pour réfléchir pendant le confinement. Au sens de votre engagement dans votre entreprise et à celui que vous voulez donner au reste de votre vie. Vous avez le sentiment d’arriver au bout d’un cycle ? D’avoir perdu de l’intérêt pour votre travail ? De ne pas vous sentir utile ? Ni à votre entreprise ni à la société en général ? Vous avez découvert le télétravail et voudriez être plus indépendant(e) à l’avenir ?  Ou encore vous avez l’impression de ne pas exploiter vos talents ? de ne pas satisfaire vos envies ? Avec le confinement, vous avez redécouvert la vie familiale et vous souhaitez lui consacrer davantage de temps ? Alors il est temps de passer aux questions concrètes.

Le projet de vie, choisir enfin sa voie

Vous avez 30 ans, 40 ans, 50 ans ? Quel que soit votre âge, vous trouverez toujours des freins au changement. Vous êtes en pleine progression professionnelle même si elle ne vous satisfait pas ? Vos enfants sont trop petits et vous avez un crédit à payer ? Ils sont grands et suivent des études onéreuses ? Vous avez peur de l’avenir ? Certes. Mais vous pouvez aussi décider de penser à vous et de faire ce dont vous avez envie. Ou toujours eu envie. Ce pour quoi vous êtes fait(e). La crise sanitaire a réveillé la peur du lendemain. Mais aussi la certitude de la fragilité de la vie. Et donc de l’importance de s’accomplir, même et surtout parce que tout peut advenir. Votre reconversion professionnelle représente l’opportunité de vous mettre en accord avec vous-même. Avec vos désirs et vos besoins profonds. Cherchez au fond de vous ce dont vous avez vraiment envie. En oubliant les freins, ceux de votre famille, de votre entreprise et de la société. La conviction d’être enfin en accord avec vous-même vous rendra fort(e) et vous permettra de réussir votre parcours de changement. Surtout si vous vous faites aider. Cela vous permettra de renforcer vos certitudes et de baliser votre chemin.

 Le cadre, bâtir les fondations solides de l’avenir

Dans l’optique de votre reconversion professionnelle, vous devez d’abord vous donner un cadre. Pour cela, vous devez revenir sur votre expérience passée et déterminer ainsi ce dont vous avez besoin pour vous épanouir. Ou envie. Voici les principales questions à vous poser pour dresser votre cadre.

  • Objectif majeur : rémunération, utilité sociale, épanouissement de mes talents ?
  • Travail indépendant ou en entreprise ?
  • Déplacements fréquents ou vie de bureau ?
  • Horaires flexibles ou fixes ?
  • Investissement personnel restreint, important ou total ?
  • Importance de l’équilibre entre les vies privée et professionnelle ?
  • Fonctionnement par objectifs ou en autonomie ?
  • Résistance à la pression ou aspiration à la tranquillité ?

Lorsque vous aurez répondu, seul(e) ou accompagné(e) à ces questions, vous disposerez des fondations sur lesquelles bâtir votre projet.

 Les formations, concrétiser ses atouts

Une reconversion professionnelle, après confinement ou non,  implique souvent de se former à son nouveau métier. Ne serait-ce que pour confronter l’envie à la réalité. Et surtout pour se donner les moyens de réussir la transformation. Surtout lorsqu’on change complètement d’univers. Comme par exemple lorsqu’on décide de devenir artisan alors qu’on travaillait dans le tertiaire. De devenir indépendant alors qu’on a toujours été salarié. Car en plus du métier lui-même, il faudra en plus apprendre souvent à devenir son propre comptable, son propre commercial, son propre publicitaire…De manière cruciale, certaines questions vont se poser concernant votre ou vos formations :

  • Obligatoire ou facultative ?
  • Diplômante ou certifiante ?
  • Théorique ou pratique ?
  • A distance ou en présentiel ?
  • Stage, apprentissage ?

Le financement de la formation, trouver de l’aide et des clés

Pour réussir votre reconversion professionnelle après confinement, la question cruciale portera ensuite sur le financement de votre formation. En fonction de votre statut, salarié, indépendant, fonctionnaire, en transition professionnelle, les aides sont nombreuses et variées.

  • Salarié: Le Compte Personnel de Formation ou CPF, le Plan de Développement des Compétences ou PDC, le CPF de transition professionnelle (ancien CIF), le Pro – A (Reconversion ou promotion par l’alternance).
  •  Demandeur d’emploi : l’Aide de Retour à l’Emploi Formation ou AREF, le Compte Personnel de Formation ou CPF, la Rémunération des Formations de Pôle Emploi ou RFPE, l’Action de Formation Préalable au Recrutement ou AFPR, la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle POE I, les Actions de Formation Conventionnées ou AFC, l’Aide Individuelle à la Formation ou AIF, la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective POE C, le Chèque Formation, la Rémunération de Fin de Formation ou RFF.
  •  Fonctionnaire : le Compte Personnel de Formation ou CPF, le congé de Formation Professionnelle ou CFP, la période de professionnalisation (FPH), le congé de formation-mobilité des fonctionnaires de l’État.
  • Non salarié : Association de Gestion et du Financement de la Formation des Chefs d’Entreprise ou AGEFICE qui finance les formations destinées aux dirigeants non salariés ; le Fonds d’Assurance Formation des Chefs Exerçant une Activité Artisanale ou FAFCEA ; le Fonds d’Assurance Formation Professions médicales ; les Fonds Interprofessionnels de Formation des Professions Libérales ; le fonds pour la formation des entrepreneurs du vivant ; les Aides pour la reconversion professionnelle pour les handicapés.

Étant donnée la complexité des aides possibles et de leurs règles, l’aide d’un professionnel de l’accompagnement s’avère généralement indispensable.